Formation Sérénité en Société : l’accompagnement en ligne pour devenir heureux avec soi et avec les autres
Chapitres
- Faire ou ne pas faire, telle est la question
- L’échec n’existe pas, tout est expérience
- La confiance en soi : je suis capable
- Qu’est-ce que la confiance en soi ?
- Identifiez vos forces
- Le doute : une compétence pour plus de sérénité en société ?
- La double technique gagnante à pratiquer sans modération
Introduction
Vous est-il déjà arrivé de lire une annonce pour un emploi intéressant, correspondant à votre parcours professionnel, mais de ne pas y répondre ? Vous étiez effrayé à l’idée de rater l’entretien. Peut-être que vous aviez un « trou » dans votre CV. Vous vous sentiez gêné pour argumenter face au recruteur. Vous vous êtes dit que cela vous pénaliserait ? Ou alors vous n’aviez pas tout à fait le niveau de diplôme requis dans l’annonce ? Alors, vous avez baissé les bras.
Cette barrière mentale qui vous a empêché de passer à l’action, touche à la confiance en soi. Et c’est le sujet du jour.
Bonjour c’est Axelle, j’espère que vous allez bien. Vous écoutez le podcast Sensible Révolution. La web radio qui vous aide à développer vos compétences sociales, pour une vie plus sereine et plus heureuse.
Je souhaite la bienvenue aux nouveaux auditeurs. Je poursuis aujourd’hui la mini-série sur le « soi » entamée à l’épisode 12.
Faire ou ne pas faire, telle est la question
Dans l’exemple professionnel que je viens de vous donner, vous avez deux réactions possibles.
- Soit vous vous découragez et vous ne répondez pas à l’offre d’emploi.
- Soit vous êtes enthousiaste et excité. Vous tentez de décrocher l’entretien d’embauche.
Dans ce dernier cas, vous êtes confiant en vos capacités à présenter votre parcours. Pourtant le recruteur représente une figure d’autorité, ce qui est intimidant. Mais vous savez que vous possédez des compétences professionnelles. Vous vous sentez capable de les présenter. La peur de l’échec ne vous paralyse pas.
Et vous avez raison. Qui ne risque rien n’a rien !
Que va-t-il se passer de si catastrophique si vous candidatez ? Absolument RIEN !
1ère option : vous ne décrochez pas l’entretien :
- Vous contactez l’entreprise pour en connaître les raisons.
- Vous améliorez ce qui vous a pénalisé pour votre prochaine candidature.
- On vous dira peut-être que votre candidature a été appréciée. Mais qu’un candidat connaissant mieux l’environnement professionnel, par exemple, a été retenu. Cela renforcera votre confiance en vous.
2ème possibilité : vous obtenez un RDV pour l’entretien :
- Au mieux, vous décrochez un nouvel emploi !
- Au pire, cela ne fonctionne pas mais vous vous serez entraîné. La prochaine fois, vous aurez affiné votre technique, vous serez plus à l’aise.
L’échec n’existe pas, tout est expérience
Une personne qui a confiance en elle, s’autorise à faire des erreurs. Donc, elle tente plus de choses. Dans l’exemple de l’entretien d’embauche, on voit que cette personne finit par augmenter ses capacités. Soit parce qu’elle obtient des résultats positifs à ses tentatives. Soit parce qu’elle progresse grâce à l’apprentissage des essais et des échecs.
Si vous ne deviez retenir qu’une chose de cet épisode, c’est celle-ci :
Même si vous êtes confronté à un échec cela n’a QUE des conséquences positives pour vous. Parce que les essais, les expériences sont TOUJOURS sources d’apprentissage. Ils vous font progresser sur tous les plans.
La confiance en soi : je suis capable
La confiance en soi est comme toute chose dans la vie : elle est inconstante. Elle peut légèrement fluctuer selon les circonstances et les moments de la vie. De la même façon que votre humeur peut changer. Cela est naturel et normal. Lorsque ce n’est que passager, il n’y a pas lieu de s’en inquiéter.
Comme on l’a vu dans l’épisode sur l’estime de soi : les différentes composantes du soi se renforcent et s’alimentent les unes aux autres. Tout est interconnecté. Cela signifie que chaque effort que vous ferez pour construire une capacité quelconque développera votre confiance en soi. Mais cela embellira aussi l’image que vous avez de vous.
Chaque petit pas que vous ferez pour exprimer vos besoins face aux autres fera grandir votre affirmation de soi. Mais cela développera aussi votre sentiment de sécurité pour réaliser certaines actions. Cela renforcera votre croyance positive « Je suis capable ».
Qu’est-ce que la confiance en soi ?
Si ce concept n’est pas toujours clair pour le grand public c’est qu’il n’est pas bien défini non plus par les sciences humaines. En effet, les questionnaires validés scientifiquement sur la confiance en soi mélangent des éléments d’affirmation et d’estime.
On l’a vu, l’estime de soi est liée à l’image que vous avez de vous en tant que personne, une image que vous jugez valable ou non. L’affirmation de soi est une compétence que vous utilisez dans vos relations aux autres.
La confiance en soi découle des compétences personnelles que vous pensez avoir. Par exemple, votre capacité à vous présenter en entretien d’embauche. Ou encore, votre capacité à communiquer sereinement lors d’une rencontre amoureuse.
Souvent on peut avoir confiance en soi dans certains domaines et pas du tout dans d’autres. Cela est normal. Nous avons tous des préférences ou des facilités pour faire certaines choses. C’est ce que l’on appelle les forces. Et la chose primordiale à connaître c’est qu’il est beaucoup plus naturel et facile de développer ses forces, que de se lamenter sur ses faiblesses.
Identifiez vos forces
Avoir confiance en soi, c’est savoir ce dont on est capable de manière objective et réaliste.
Pour savoir cela, vous devez identifier vos forces et vos faiblesses. Lorsque vous connaissez vos faiblesses, vous pouvez améliorer les compétences dont vous avez besoin. Ainsi, vous renforcez votre sentiment de sécurité avant de passer à l’action.
Cependant, l’idéal est d’utiliser et développer vos forces et de négliger vos faiblesses, quand cela est possible. Une bonne connaissance de vous-même vous orientera vers des contextes professionnels et personnels qui sont adaptés pour vous.
Vos forces sont toutes les choses que vous réalisez facilement, naturellement, avec plaisir. Ce sont peut-être des compétences, des qualités, des connaissances, un tour de main, une aptitude intellectuelle, manuelle ou physique.
Êtes-vous doué pour cuisiner avec trois fois rien, rassurer vos amis quand ils sont inquiets, agencer joliment votre intérieur ? Savez-vous chanter, danser, ou exprimer précisément votre ressenti ? Vos amis vous admirent-ils pour votre sens de l’humour ou votre culture générale ? Ou est-ce pour votre organisation sans faille ? Tout ça, ce sont des forces.
Le doute : une compétence pour plus de sérénité en société ?
Tout le monde peut rencontrer un manque de confiance en soi dans certaines circonstances ou à certains moments de sa vie. On pourrait penser ce manque comme une défaillance.
Pour ma part, En tout cas, lorsque le doute n’est pas systématique et permanent, j’aime le voir comme une compétence. En effet, on peut considérer cela comme de la prudence et de la réflexion. Ce doute a donc un rôle utile en société. Il agit comme une sorte de régulateur des relations au quotidien.
L’excès de confiance en soi est aussi préjudiciable que le manque. L’excès de confiance est le fait de surestimer ses capacités.[1]
Imaginez un monde où chacun serait doté d’une confiance en soi inébranlable. Cela serait un monde sans compromis, sans remise en question. Les discussions entre individus très sûrs d’eux confineraient à l’arrogance. Ce serait invivable !
C’est pour cela que le doute que l’on peut ressentir parfois est utile. Il nous permet un moment de retrait, de réflexion, d’introspection. Ainsi, la communication avec les autres est plus réfléchie et donc plus agréable.
Quand ce manque de confiance en soi, n’est ni durable, ni récurrent, cela n’a pas de conséquences profondes sur votre vie. Il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter. Si par exemple, vous ne vous sentez pas capable de faire du saut à l’élastique, c’est tout-à-fait normal. Ce sont au contraire les personnes qui pratiquent les sports extrêmes qui ont une façon anormale de se comporter. La recherche d’adrénaline à outrance en se mettant en sensation d’éprouver le danger n’est pas naturelle. Car la Nature nous a conçus pour préserver notre espèce et donc notre sécurité.
Sans aller dans cet exemple extrême, si vous êtes en insécurité à l’idée de faire quelque chose de nouveau, c’est également normal. Le sentiment de sécurité grandit avec l’expérience. Plus on réalise un acte fréquemment, plus on expérimente, plus ce sentiment de sécurité se développe.
Là où le manque de confiance en soi devient pathologique c’est s’il touche tous les domaines de votre vie, tout le temps et qu’il a des répercussions néfastes dans votre vie privée et professionnelle.
La double technique gagnante à pratiquer sans modération
Pour améliorer vos compétences, vous motiver et modifier le regard des autres sur vous, vous pouvez utiliser différentes techniques. En voici deux très efficaces lorsqu’elles sont combinées.
La posture et la visualisation
De la théorie…
Je vous ai déjà parlé de la posture dans le dernier épisode avec la technique du mimétisme. Votre cerveau – ou plus précisément votre inconscient – ne fait pas la différence entre une attitude que vous copiez sur quelqu’un et une attitude naturelle, que vous avez émotionnellement intégrée.
Une posture affirmée vous rendra affirmé, même si au début vous faites semblant. Se tenir droit, cela impose plus que d’être avachi et les épaules rentrées. De même, qu’une poignée de main ferme respire davantage la confiance qu’une main moite et molle.
Une psychologue, Mme Ricaud-François, explique dans son livre « Tiens-toi droite » qu’adopter une bonne posture sert à chasser les idées noires, à en imposer, à se préparer à remporter une victoire.
Mais se tenir droit, avoir la bonne posture, c’est surtout se donner le droit de prendre sa place dans la société. Si cela est naturel pour les gens confiants, c‘est bien plus complexe pour les personnes qui doutent d’elles-mêmes.
En plus de la technique de la posture, nous allons utiliser la visualisation qui est une technique efficace, utilisée notamment en hypnothérapie.
La clé de la réussite, c’est de ressentir une émotion positive lorsque vous pratiquez la technique de la posture.
…À la pratique
Alors nous allons passer à l’application pratique immédiatement en faisant l’exercice ensemble. Si vous n’êtes pas disponible tout de suite, reprenez cet exercice plus tard. Vous le retrouverez grâce au lecteur audio en cliquant sur le menu « Chapters » puis sur le numéro du chapitre correspondant : « La double technique gagnante… ».
Pour celles et ceux qui sont prêts, on commence. Si vous avez un miroir, sur l’armoire de votre chambre, dans votre salle de bains, allez-vous placer debout devant lui.
- Vous êtes debout devant votre miroir ? Ok… Fermez les yeux.
- Concentrez-vous sur ma voix et sur vos sensations corporelles.
- Imaginez un fil qui relierait votre tête au ciel. Gardez votre menton à angle droit par rapport à votre cou, à votre corps…
- Ancrez vos talons fermement dans le sol. Remuez les orteils. Basculez un peu d’avant en arrière pour ressentir vos appuis. Vous sentez la dureté du sol sous vos plantes de pieds ? Parfait.
- Secouez vos épaules ainsi que vos bras et vos mains. Un peu comme si vous aviez des fourmillements et que vous vouliez les faire disparaître. Voilà, cela vous décontracte.
- Secouez moi bien tout ça. Ça y est ? Vous voilà décrispé !
- À présent, concentrez-vous sur votre respiration.
- Inspirez profondément par le nez. Soufflez doucement et longuement par la bouche.
- Maintenant, rappelez-vous une victoire personnelle. Même si c’est quelque chose de simple. C’est peut être des félicitations que vous avez reçues à votre travail. Un compliment que des amis ou de la famille vous ont fait.
- Vous avez ce moment ? Très bien. Comment étiez-vous habillé ce jour-là ? Quel était l’événement qui se passait à ce moment-là ? … Dans quel lieu étiez-vous ? … Repensez à l’environnement, aux personnes qui vous entouraient. Repensez aux émotions positives que vous avez ressenties à ce moment-là. Le bonheur, la fierté, la reconnaissance, l’enthousiasme, l’excitation, la joie…
- Vous vous tenez toujours bien droit. Ok… Souriez ! Vous êtes filmé ! … Vous pouvez ouvrir les yeux.
- Qu’est-ce que vous voyez en face de vous ? Une personne bien dans sa peau en ce moment. Et oui, c’est vous !
Conclusion
Si vous pratiquez cet exercice régulièrement, votre cerveau va associer les émotions positives que vous avez ressenties lors de la visualisation avec la position de votre corps. Jusqu’à ce que cette association se fasse spontanément car vous aurez intégré émotionnellement cette habitude.
Tenir cette posture droite et ouverte en société vous permet de prendre votre place au milieu des autres, tranquillement.
Votre posture et votre attitude influent sur vos pensées. En adoptant la bonne attitude, le bon comportement, non seulement vous apprenez à votre cerveau à ce qu’ils deviennent naturels, mais en plus vous envoyez les bons signaux aux gens autour de vous.
Si en plus, vous savez pratiquer l’écoute active, vous intéresser aux autres, alors il vous sera facile de vous intégrer dans n’importe quel milieu. Et votre confiance en vous grandira petit-à-petit.
Rappelez-vous qu’il est plus naturel de développer vos forces que de corriger vos faiblesses. Parce que le cerveau apprend plus facilement qu’il ne désapprend.
Le mieux que vous puissiez faire pour évoluer est donc de développer vos compétences naturelles et de changer le regard que vous portez sur vos défauts.
Je peux vous guider si vous avez besoin d’aide à travers un accompagnement personnalisé.
J’espère que vous avez apprécié ce podcast et cet exercice. Si c’est le cas, la meilleure chose que vous puissiez faire est de partager cet épisode afin de m’aider à faire connaître ce podcast.
Je vous dis à très bientôt et prenez soin de vous.
[1] L’excès de confiance en soi est un biais cognitif. En psychologie, les biais cognitifs sont des pensées subjectives. Elles ne sont ni logiques ni rationnelles. Mais elles permettent de porter un jugement rapide sur une situation donnée, sans avoir besoin d’analyser de manière approfondie.