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Chapitres

  1. La voie de la guérison
  2. Tourner la page, sans remords, ni regrets
  3. Que pouvez-vous faire dans un cas similaire ?
  4. Je prêche non coupable, mais responsable
  5. Le compte à rebours de la vie
  6. Pour aller plus loin…

Bonjour je suis Axelle et vous écoutez le podcast Sensible Révolution. Mon ambition est de vous aider à valoriser votre sensibilité et créer des relations sociales sereines, pour plus de bonheur dans votre vie.

Introduction

Dans les épisodes précédents, j’ai parlé du burnout spécifique aux personnes sensibles. Aujourd’hui je vous raconte la fin de mon histoire.
Je vous invite à écouter d’abord les épisodes Le burnout des personnes sensibles (1) et Le burnout des personnes sensibles (2) pour mieux comprendre le déroulement du processus d’épuisement émotionnel. Cela vous permettra de reconnaître les signes avant-coureur et d’éviter le pire si vous vous retrouvez dans une situation professionnelle difficile.

La voie de la guérison

Retrouver sa flamme intérieure

Mon médecin a renouvelé mon 1er arrêt de travail de mois en mois. Je me suis soignée et reposée. J’ai beaucoup réfléchi à ce que je voulais vraiment.

Le salariat ne me convenait plus depuis trop longtemps. J’étais restée dans cette voie par facilité. Il était temps de prendre des risques pour ma liberté.

Voici ce que j’écrivais à mes amis en juin 2015 :

« Actuellement en arrêt de travail… Je commence à me détendre… Merci à ma montagne chérie et aux sports de plein air, et merci aux amis et aux collègues qui me soutiennent !

Je retrouve progressivement la lucidité de mes pensées. Je peux de nouveau réfléchir de manière constructive…

Quelle est ma situation professionnelle aujourd’hui ? J’ai la chance d’être en CDI, d’avoir un boulot bien rémunéré, des avantages certains, un bon comité d’entreprise. Certains vivent de pires situations. Je ne devrais pas me plaindre. Certes…

Mais attendre le weekend et ses 5 semaines de congés payés pour vivre ses passions, devoir respecter des horaires, supporter des règles absurdes, savoir qu’au sein de mon entreprise des agissements contraires à mes valeurs se produisent tous les jours, devoir rentrer dans un « moule », souffrir d’un manque de reconnaissance, de collègues proches toxiques, d’un hiérarchique manipulateur…

Ce n’est pas pour moi. Ce n’est pas ce que je désire. Ça ne me rend pas heureuse.

Et lorsque l’on n’est pas satisfait d’une situation, il faut agir pour la retourner en sa faveur. Les miracles sans efforts n’existent pas !

Alors, fini de jouer le bon petit soldat qui fait son job vaille que vaille, dans l’adversité !

Face à des personnes incapables de se remettre en question et d’assumer leurs responsabilités, la conscience professionnelle ne sauve pas. Elle aurait même plutôt tendance à mener à la dépression et à l’épuisement professionnel…

JE VEUX ÊTRE LIBRE ! Je veux choisir mes horaires de travail. Je veux pouvoir travailler depuis chez moi ou depuis un pays étranger. Je veux profiter de MA vie, MAINTENANT et ne pas attendre une retraite improbable !

Alors je vais travailler à mon compte ! J’ai le pouvoir de prendre des décisions, d’assumer des responsabilités, de supporter les seules contraintes que je veux bien m’imposer. La liberté vaut largement une prise de risques.

Je suis ce que je réalise.
Je suis ce qui me rend forte, vibrante, sereine.

La vie continue et elle est belle.

darksouls1 / Pixabay

Tourner la page, sans remords, ni regrets

Je n’ai jamais repris le travail. Un représentant du personnel m’a conseillé de demander un départ négocié[1]. J’ai refusé. Je voulais mettre l’entreprise face à ses responsabilités.

J’ai écrit au directeur général pour l’informer de toute l’histoire. Au vu du contexte très spécifique de cette entreprise, je savais que cela n’aurait aucun impact sur le DRH. Mais cela m’a soulagé de le faire.

J’ai témoigné auprès de l’Inspection du Travail. Peut-être que cela servira à d’autres après moi…

J’ai accepté de communiquer seulement avec la nouvelle doctoresse du travail. À qui j’ai signifié qu’il était hors de question que je reprenne mon poste. Vu que ma hiérarchie refusait de modifier l’organisation de mon ancien bureau.

Deux années se sont passées depuis mon licenciement pour inaptitude médicale. Et je suis en parfaite santé à présent.

Je vous passe les batailles que j’ai dû mener contre les médecins qui voulaient me mutiler alors que je croyais à des alternatives plus douces… mais ça, c’est une autre histoire…

Que pouvez-vous faire dans un cas similaire ?

Les solutions pour se détacher d’un contexte toxique

L’objectif est de faire votre travail en accord avec votre conscience professionnelle, tout en évitant la pression. Le travail n’est qu’un moyen de subsistance. Mais le travail n’est pas la vie. Ce qui compte avant tout, c’est vous. Vous devez être votre première préoccupation. Car si vous ne prenez pas soin de votre santé, votre employeur ne le fera pas à votre place.

Il vaut mieux ne pas vous impliquer émotionnellement lorsque vos valeurs n’y sont pas respectées.

Si vous êtes capable de ne pas exercer votre esprit critique, de jouer le jeu du système, de l’utiliser pour votre compte, alors vous ne souffrirez pas.

Si ce n’est pas le cas, vous avez des solutions :

  1. Trouver un emploi qui vous corresponde mieux.
  2. Vous détacher émotionnellement.
  3. Demander une diminution de votre temps de travail.

Ce dernier choix vous libère du temps, soit pour vous reposer, soit pour vous consacrer à une autre activité en parallèle. Cela peut vous permettre de tester le travail indépendant, tout en conservant une sécurité financière. Au niveau administratif, c’est facile à faire avec le statut de micro-entreprise[2].

Personnellement, j’ai choisi cette dernière solution. Le démarrage est loin d’être facile mais pour rien au monde, je ne reviendrai en arrière.

Je me sens capable de travailler de nouveau comme salariée si nécessaire pourvu que ce soit de manière ponctuelle. Mais je sais précisément dans quel type d’organisation je le ferai, et avec quel état d’esprit.

mohamed_hassan / Pixabay

La nécessaire prise de recul

Pour vous détacher émotionnellement, il faut déjà apprendre à dire « non ». Dire non à un comportement toxique à votre égard, c’est dire « oui » à vous-même.

Si vous êtes beaucoup dans la compassion, vous courez le risque de trop porter les émotions d’autres personnes. Je pense notamment aux auditeurs qui travaillent dans le secteur de la santé. À ce sujet, je vous conseille d’écouter mon épisode 2.

Si vous êtes également très introverti(e), vous n’évacuez pas facilement vos émotions. Il va donc falloir mettre des actions en place pour y parvenir.

L’action la plus adaptée est une activité sportive parce que cela vous fait du bien autant moralement que physiquement. Pour moi, la course à pieds et le vélo fonctionnent très bien. Mais vous pouvez tester d’autres sports ou des activités plus  douces telles que la marche, la méditation, le yoga, le Qi Gong…

En acceptant vos émotions, vous arriverez à prendre plus de distance avec la situation qui les génère. Vous parviendrez mieux à réfléchir. Ainsi vous pourrez prendre les bonnes décisions. Comprendre vos limites et veiller à les respecter. Vous vivrez plus en harmonie avec votre propre rythme.

Je prêche non coupable, mais responsable

Vous imaginez peut-être qu’après le tableau peu flatteur que j’ai brossé de mon ancienne situation, je vais conclure en mettant tout sur le dos de mes anciens supérieurs et collègues.

Certes, le DRH n’a pas eu une attitude exemplaire puisqu’il a pris parti pour mes collègues, manipulé mon chef pour m’isoler, et commencé à me harceler moralement.

Mes collègues m’ont manqué de respect et mon chef a fait preuve de faiblesse. Personne n’est parfait.

Mais j’ai eu le temps de réfléchir à tout cela. Je suis très consciente, avec le recul, de la façon dont les mécanismes de cet engrenage se sont emboîtés. De tous les jeux psychologiques qui se sont mis en place, de manière consciente ou non.

Nier ma part de responsabilité ce serait remettre en cause justement, cette notion de responsabilité individuelle qui me tient tant à cœur.

Je ne suis pas coupable mais je suis partiellement responsable.

Tout ce qui ne tue pas rend plus fort

La vie est parfois comme un épisode de Game of Thrones. Elle est injuste. Les gentils se font décapiter. Et les tyrans continuent à régner. Il est nécessaire d’accepter cette réalité. Accepter ne veut pas dire se soumettre. C’est au contraire prendre en compte ses besoins. S’écouter et se respecter. Et si on tombe au fond d’un gouffre. Il faut réaliser la force que l’on a eu de ne pas s’être entièrement brisé(e).

En transformant les événements difficiles en expérience positive et enrichissante, on en sort grandi. Plus confiant(e) et plus fort(e). C’est ce que l’on appelle la résilience.

Ce conflit au travail et ce début de burnout m’ont permis de considérer mes besoins. J’ai pu prendre une décision forte. Ce que je n’avais pas osé faire jusque-là. Et quand je l’ai eu prise, j’ai ressenti l’intime conviction qu’elle était juste et adaptée.

Quand j’ai décidé de travailler à mon compte, je n’avais pas d’idée précise d’activité. Je pensais utiliser mes compétences en gestion. Ce que je voulais surtout, c’est être libre d’organiser mon temps et mes activités.

Je n’imaginais pas à ce moment-là que ma vie professionnelle allait se transformer à ce point.

C’est ce qui se passe quand vous ouvrez enfin les yeux sur vos besoins et vos capacités. Vous apprenez à saisir les opportunités qui se présentent, à les transformer. Jusqu’à construire quelque chose dont vous pouvez être fier(e).

Aujourd’hui, je peux partager mon expérience avec mes semblables. Les difficultés que j’ai surmontées servent la guérison ou l’épanouissement d’autres personnes sensibles. Et ça, c’est tellement plus gratifiant que d’aligner des chiffres corrects sur un bulletin de salaire !

kellepics / Pixabay

Le compte à rebours de la vie

Souvenez-vous : à partir de notre naissance, le compte à rebours est lancé.

Je sais que l’on se refuse à penser à la mort. Cette idée est déprimante. C’est justement parce que j’adore la vie que j’aborde ce sujet avec vous.

Vous pouvez mourir demain ou tout aussi bien dans cinquante ans. Évidemment, je vous souhaite de vivre le plus longtemps possible en bonne santé.

Mais regarder cette idée de mort en face est une technique puissante pour révéler votre essentiel.

Vous avez peu d’influence sur l’heure de votre mort, mais vous avez le contrôle absolu sur le temps que vous dépensez.

S’il vous restait un nombre limité de jours à vivre : avec qui aimeriez-vous les passer ? Quelles activités aimeriez-vous continuer jusqu’à la fin ?

Se confronter à cette réalité permet de clarifier sa vie, de mettre la priorité sur ce qui vous est agréable, de côtoyer des gens qui vous sont chers, d’éliminer tout ce qui est toxique pour vous.

À la fin de votre vie, serez-vous heureux(se) de la manière dont vous aurez utilisé votre temps ? Ou serez-vous triste de ne pas avoir tenté ce qui vous tenait à cœur ? De ne pas avoir assez vu telle ou telle personne ?

Si votre activité professionnelle vous use, vous prenez le risque de consumer votre santé à petit feu. Vous aurez offert votre énergie à une cause qui ne la mérite pas.

Vous devez être votre top priorité.

Un emploi prend trop de temps chaque jour pour que l’on y reste s’il est insatisfaisant et nous rend malade.

Pour aller plus loin…

J’espère que ces trois derniers podcast vous auront aidé à clarifier votre situation et à prendre les décisions qui s’imposent, si, malheureusement, vous êtes concerné(e) par le burnout au travail.

J’ai fait le maximum pour vous apporter des informations pertinentes. Parce que si moi-même j’avais été informée sur ce sujet, j’aurai pu enrayer le processus plus rapidement. Et éviter de tomber malade.

Si vous voulez aller plus loin, parce que vous êtes déjà dans ce cercle vicieux, je peux vous aider davantage.

J’ai constaté qu’il n’existe des formations sur le burnout que pour un public de professionnels (fonction ressources humaines, médecine du travail…). Mais que rien n’est proposé pour les plus concernés. Ceux qui sont susceptible de tomber dans cette souffrance : les salariés au tempérament sensible.

C’est pourquoi j’ai décidé de créer une formation sur cette thématique. Personnellement, j’aurai apprécié de pouvoir suivre une formation de prévention. Et encore plus de poser mes questions à quelqu’un qui aurait vécu cette expérience.

Mais ce qui est important, c’est vous ! Je veux d’abord vérifier que cela corresponde à VOS besoins.

Voici ce que je vous propose : une pré-commande à un prix ultra préférentiel, avec un accompagnement par email et une période de garantie.
Si je reçois un nombre suffisant de commandes, je lance cette formation en vous consultant pour qu’elle réponde aux mieux à vos besoins.

Si je n’ai pas un nombre suffisant de commandes, je vous rembourse immédiatement.

Cette remise généreuse a bien sûr une durée limitée. Si vous voulez en savoir plus sur le contenu de cette formation et les avantages que je vous propose, cliquez sur le lien en bas de page si vous êtes sur mon site ou dans la description du podcast si vous m’écoutez avec un lecteur de podcast :

Mise à jour : cette formation est indisponible. Voir note en haut de page.

D’ici-là, je vous invite à réfléchir à ce qui compte VRAIMENT pour vous. Prenez soin de vous.

À très bientôt.

[1] Une rupture conventionnelle. Informations dans le secteur privé : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/N19611

[2] Le portail des micro-entrepreneurs : http://www.lautoentrepreneur.fr/