Ce podcast est la suite du précédent qui s’intitulait « Nos émotions peuvent nous tuer« . Je vous mets le lien dans les notes de l’épisode. Je vous conseille de l’écouter en 1er pour préserver la cohérence de l’ensemble.

Pour les abonnés qui ont déjà écouté le précédent épisode ou lu l’article, j’en fais un bref rappel.

Nous avons parlé de l’utilité évidente de toutes les émotions. Celles que nous percevons négatives comme les autres. J’ai expliqué les styles d’attachement acquis durant l’enfance et le lien entre un déséquilibre émotionnel et des maladies graves telle que le cancer. Puis j’ai terminé en vous confiant une expérience personnelle en rapport avec ces différents sujets.

Les causes multifactorielles des cancers

Les cancers représentent en France la première cause de décès chez l’homme et la deuxième chez la femme.

Or un bon nombre de cancers sont dus à des facteurs sur lesquels nous pouvons intervenir : l’hygiène de vie (tabagisme, alcool, alimentation…) ou des causes environnementales (surexposition au soleil, à des agents chimiques comme les pesticides…).

Nous pouvons agir à un certain niveau dans nos actes de citoyens et de consommateurs pour tenter de faire diminuer cette pollution environnementale.
Le boycott et le soutien des associations à but non lucratif, qui exercent un contre-pouvoir, sont les meilleures armes que nous avons contre les lobbies industriels.

Les causes émotionnelles des cancers

Si nous pouvons nous sentir impuissants face à certaines pollutions de notre environnement, nous avons le contrôle sur notre façon de percevoir le monde, sur nos pensées et sur le soin que nous nous accordons ou pas. 

Le Dr Julien Drouin indique que, selon lui, la cause n° 1 du cancer est l’émotion réprimée ((Interview dans le journal « Alternatif bien-être » de décembre 2018.)). Toutes les croyances limitantes, les blessures d’enfance, les émotions vécues comme désagréables et non exprimées sur des dizaines d’années polluent nos cellules, jusqu’à l’événement de trop, où les cellules se transforment pour se protéger.

Ce sont des cellules de notre corps qui mutent et se multiplient parce qu’elles sont déjà intoxiquées et agressées qui forment un cancer.
Ces cellules redeviennent normales lorsque leur environnement (notre corps, notre psychisme) redevient sain.

C’est pourquoi je conseille systématiquement de ne jamais prendre une décision sous l’emprise de la peur ou de la colère. Sauf risque de danger imminent, ce sera toujours une mauvaise décision.
La peur et la colère sont souvent liées. Sous la colère, il peut y avoir de la peur : peur du rejet, de ne plus être aimé(e), peur de l’abandon, peur de l’échec, peur de l’insécurité, peur de l’inconnu…
Quasiment tous nos problèmes proviennent de la peur. C’est un phénomène naturel, puisque notre cerveau est conçu pour la survie. Mais lorsque ces peurs sont irrationnelles et non protectrices, il est nécessaire de les neutraliser.

À partir du moment, où on parvient à se libérer de ses plus grandes peurs, de ses colères, de sa frustration, où l’on fait quelque chose qui nous passionne ou au moins qui a du sens pour nous, où l’on se fait passer en premier, on est sur la voie de la guérison et du bien-être.

Mon expérience avec le cancer du col de l’utérus

Pour revenir sur mon cas personnel, j’ai refusé de me faire opérer et j’ai dû affronter les jugements de mes médecins, notamment de mon généraliste, qui m’affirmait qu’il n’y avait pas d’autre choix que d’opérer et que j’étais « déraisonnable ». 

Mais je voulais d’abord essayer des solutions moins intrusives.

La lésion pré-cancéreuse de mon col de l’utérus était due à un virus. Je m’intéresse à la santé naturelle depuis plusieurs années et je connaissais le pouvoir anti-viral puissant de certaines huiles essentielles.

De plus, le hasard de la vie m’avait fait rencontrer l’année précédente, une dame qui avait eu le même problème que moi. Elle avait subi l’opération chirurgicale que l’on voulait m’imposer : la conisation. C’est-à-dire l’ablation d’une partie du col de l’utérus.

Or un virus peut migrer d’une partie du corps à une autre. Ce n’est pas parce que vous amputez un morceau de chair que le virus va disparaître pour autant.
C’est exactement la question que j’ai posé à la chirurgienne. Et elle m’a en effet répondu que parfois, les patientes étaient obligées de subir une nouvelle opération.

J’ai été totalement éberluée de sa réponse. Comment ces médecins pouvaient-ils présenter l’opération à leurs patientes comme le seul « traitement » ((il s’agit du terme employé par la chirurgienne et ma gynécologue, dont j’ai changé depuis !)) possible en sachant pertinemment que cette opération n’allait pas les guérir ?! Je vous laisse faire vos propres conclusions !

J’ai pensé à toutes les personnes qui peut-être n’étaient pas aussi bien informées ou n’avaient pas suffisamment confiance en elles pour refuser une opération. En effet, il est difficile de se heurter à l’avis d’une autorité « supérieure » telle qu’un médecin.
Toutes ces femmes qui ont dû se faire amputer, subir les effets néfastes de traitements chimiques lourds, en commençant par l’anesthésie générale. Alors qu’il y aurait eu des chances pour qu’elles guérissent sans cette intervention…

Je précise que je ne suis ni naïve, ni illuminée, ni complotiste. Je me considère comme « une bonne sceptique ». Je ne rejette en aucun cas la médecine conventionnelle de manière systématique. Je suis consciente que parfois la chirurgie est le seul choix possible et qu’elle a démontré son efficacité dans bien des cas. Par exemple pour les grands brûlés, les greffes d’organes, etc.

Je suis seulement  quelqu’un qui entend disposer de son libre arbitre sur la gestion de sa santé et savoir ce qui est le mieux pour elle-même. Je crois à la science, et c’est pourquoi je voulais essayer des méthodes plus douces, scientifiquement prouvées depuis longtemps, telles que l’aromathérapie, la phytothérapie et l’hypnose.

La dame dont j’ai parlé, qui m’avait logé lors d’un séjour, avait écouté ses médecins et s’était fait opérer. Malheureusement, le virus était toujours présent dans son organisme. Le cancer s’était quand même développé et elle a dû subir une nouvelle intervention chirurgicale. On lui a retiré l’ensemble de ses organes reproducteurs.
Le jour où je l’ai rencontrée, elle était faible et fatiguée, elle faisait de la chimiothérapie et je ne sais pas si elle s’en est sortie…

J’ai été plus chanceuse. Mon généraliste, malgré son incompréhension de ma décision finale m’avait toujours soutenue. Il avait renouvelé mon arrêt de travail durant plusieurs mois. 

J’ai investi dans ma santé en choisissant des remèdes naturels qui malheureusement, ne sont pas remboursés. Des ovules préparés en pharmacie à base d’huiles essentielles qui m’ont coûté environ 50 €, une séance d’acupuncture 60 €, un mélange de plantes fortifiantes 30 €, 3 séances chez une masseuse 180 €. Je ne compte pas l’alimentation spécifique que j’ai achetée, car de toute façon, il faut que je me nourrisse, malade ou pas.

Au total, j’ai dépensé « seulement » 320 € alors qu’une opération chirurgicale coûte au minimum à la Sécurité Sociale 1 300 € en ambulatoire ((https://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140723trib000841243/2-115-euros-le-cout-moyen-de-la-prise-en-charge-d-un-patient-a-l-hopital-public.html)), c’est-à-dire si vous restez seulement une journée.

Est-ce que vous trouvez normal que des remèdes naturels, non invasifs, reconnus pour leur efficacité, et peu coûteux par rapport à une intervention chirurgicale ne soient pas remboursés par le système social ?
Comment font les personnes qui n’ont pas les moyens d’investir plusieurs centaines d’euros pour se soigner ?
Elles choisissent l’intervention chirurgicale évidemment, alors que le ratio bénéfices/risques jouent en leur défaveur.

Bref, ce n’est pas le sujet du jour mais je trouve ça totalement injuste et insensé et si je peux ouvrir les yeux à quelques personnes grâce à ce contenu, ce sera déjà ça !

J’ai donc mis à profit mon arrêt de travail pour me soigner. J’ai fait de la relaxation et de la visualisation en écoutant des audios d’auto-hypnose tous les soirs avant de m’endormir. J’ai mangé des aliments censés renforcer le système immunitaire, comme des champignons shiitaké. J’ai bu des infusions de plantes fortifiantes. J’ai fait une séance d’acupuncture et surtout, je me suis beaucoup reposée.

Ma lésion précancéreuse au « dernier stade » a disparu en quelques mois et n’est jamais revenue.

Cette expérience a déclenché une reconversion professionnelle, hors du monde de l’entreprise qui ne répondait ni à mes valeurs ni à mes aspirations…
La suite vous la connaissez : elle est née avec Les Sensibles.

Vos émotions sont vos amies

Si je vous partage ce vécu en détails, c’est pour vous faire prendre conscience à quel point il est important de prêter attention aux signaux que votre corps vous envoie.
Les émotions nous apportent des messages qui peuvent être vitaux.

J’ai eu beaucoup de chance de m’en sortir malgré les mois que j’ai passés à faire de la résistance mentale. 

Dans mon entreprise, j’ai peut-être été résistante mentalement, mais j’en ai payé le prix fort. Rester dans l’ego et le perfectionnisme est déraisonnable. Il aurait mieux valu que je prenne en compte immédiatement mes maux physiques comme des signaux d’alarme. J’aurai dû consulter mon médecin immédiatement pour être arrêtée au lieu de me dire que tout allait s’arranger si je faisais beaucoup d’efforts.

Aucune situation professionnelle, aussi bonne soit-elle, ne vaut la peine que l’on se rende malade pour elle. 

Aujourd’hui, je me fais toujours passer en premier, quel que soit le contexte.
Ma santé et mon bien-être sont ma priorité absolue. 

L’apprentissage que je voudrais vous transmettre c’est qu’il est vital que vous preniez en compte vos émotions et que vous soyez bienveillant(e) à votre égard, comme vous le seriez pour un(e) ami(e).

Je vois parfois sur des groupes de discussion, des personnes qui s’insurgent contre leur hypersensibilité, qui en arrivent à la personnifier comme une entité dissociée d’elle-même, une chose qu’elle déteste et dont elles voudraient se débarrasser.

Cela me choque de lire ça. Mais je comprends.
Tout le monde n’en est pas au même stade avec sa connaissance de soi. Et il faut parfois en passer par des expériences douloureuses pour évoluer…

Quoiqu’il en soit, penser son hypersensibilité comme l’ennemi à abattre est vraiment à l’inverse de ce qui est bon pour soi.
Penser ainsi c’est renier qui on est. Se battre contre soi-même. C’est malsain et contreproductif.

Votre tempérament n’est jamais le problème. C’est la façon dont vous pouvez le rejeter – vous rejeter – qui l’est.

Vos émotions sont vos amies, je ne le répéterai jamais assez. Cesser de vouloir les « gérer ». Apprenez à les accueillir, essayez de comprendre le message qu’elles vous délivrent.
Et agissez en fonction de cela. C’est le seul moyen de bien vivre sa sensibilité et de ne pas risquer sa santé.